scènes pénibles
Ce n'est pas tant l'attitude du père qui me semble incompréhensible. Monsieur d'Etange se comporte comme un noble rustre et un père violent qui bat sa fille. Julie sous les coups heurte un pied de table et s'entaille le visage. Non, ce qui me choque, c'est l'attitude de cette jeune femme qui se jette aussitôt dans les bras de son père:"je penchai mon visage sur son visage vénérable, et dans un instant il fut couvert de mes baisers(!) Douce et paisible innocence, tu manquas seule à mon coeur pour faire de cette scène de la nature le plus délicieux moment de ma vie... Il n'y a point de traitement si rude qu'une seule caresses n'efface au fond de mon coeur". Comme cela sonne faux à mes yeux, à moins que le tyran ne puisse exprimer sa brutalité que s'il a en face une victime consentante. Cette scène du roman m'a paru ambigüe. On a envie de jeter dehors ce père indigne...
En lisant la nouvelle Héloïse...