à l'épreuve de la violence(2)

Sur je ne sais plus quelle radio, j'entendais aujourd'hui à propos du jeune otage israélien Guilad Shalit: "ses ravisseurs ne le malmèneraient pas". Mais peut-on parler ainsi? Ravir à quelqu'un sa liberté, n'est ce pas  le maltraiter! J'ai songé à la nuit d'Abraham et à la révélation de la servitude et de la violence qui attendaient ses descendants. A la télévision ce soir, les photographies des tortionnaires d'Auschwitz en récréation. Au plus noir des ténèbres d'Abraham (Genèse 15:13)

Comments

[patrick]

la violence devient notre quotidien et à la manière dont il se conduit, le gouvernement français agresse, piétine ceux qui ont contribué l'enrichir. comment supporter bachelot et ses propos sereins sur le devenir de la santé quand, après avoir travaillé pendant près de quarante années dans une mine, un homme - son épouse aujourd'hui - emploie la totalit de sa maigre retraite pour payer une maison de retraite même pas confortable, comment supporter la charge de 50€ supplémentaires quand la perspective de "ne pas pouvoir y arriver" se profile. La violence, c'est certes celle faite aux hommes par les guerres larvées qui partout existent, c'est celle aussi déclatée aux hommes par ces injustices qui finissent par ne plus profiter plus qu' à des minorités. L'avenir, comment ne peut-il pas s'ouvrir sur autre chose que des lendemains de violence, d'agressions, de tensions? Dieu est loin ou peut-être est-il devenu si proche qu'il ne nous restera plus que son secours pour vivre, autrement. celà me rappelle, c'est d'actualité et c'en sera fini bientôt de ce billet brouillon, comme les temples de Birmanie sont et restent ces endroits de quiétude, j'allais dire de sérénité quand dans la rue semblent ne se respirer que le mal-être, la frustration des plus nombreux. Le pays de l'or, de Bouddha.