libération et asservissement sexuel dans Germinal
La sexualité est le seul dérivatif au travail pour les mineurs de Germinal. Elle est libre, commence tôt, a ses lieux (Réquillart...) et ses temps ( la fête de la ducasse, le retour de la mine...) Tous savent, tous en parlent, presque tous la pratiquent :les préadolescents ( Jeanlin et Lydie), les jeunes ( Zacharie et Philomène), lesfemmes comme la Mouquette, les hommes mûrs comme Maheu. Zola, illustré ici par G Pichard, n'est pas obscène mais plutôt moraliste. Il s'interroge sur cette loi qui semble pousser toutes les filles à se donner à l'homme, à ces étreintes qui donnent joie et misère. Pourquoi ces amours empruntent-ils toujours le chemin de la soumission aliénante et assumée?
"N'était ce pas la loi commune? Jamais elle n'avait rêvé d'autre chose. ... Elle cessa de se défendre, subissant le mâle... avec cette soumission héréditaire qui culbutait en plein vent les filles de sa race"