10 août 2009
paternité, daniel Mendelsohn
Si je regrette des généralisations faciles de la part de Daniel Mendelsohn, je n'oublie pas les belles pages que l'auteur consacre à la paternité.
L'irruption d'un enfant dans la vie d'un homme, bien plus encore que la rencontre d'une femme, l'arrache à son état de "garçon".
Quand l'enfant vient, on cesse d'être le centre de sa vie...
L'enfant est promesse d'immortalité, parce que d'une certaine manière on survit dans sa descendance. L'enfant signe aussi la mortalité des parents. Daniel Mendelsohn pense, peu après la naissance de nicholas, qu'un jour ce petit serait présent à son enterrement, qu'il serait vivant quand lui même ne le serait plus...
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