Fête à Pontcharra, cercles.
Soirée puis journée anniversaire de G, un cousin qui fête ses trente ans...
Nous sommes dans une belle maison bougeoise du Grésivaudan, avec un parc et de grands arbres.
Ce matin j'ai beaucoup nagé, multipliant les aller-retours comme un ours dans un bassin.
Je m'aperçois une fois encore de la force des cercles dans tout groupe. Celui des âges d'abord. Les trentenaires font bloc et je me rends vite compte que leurs préoccupations ne sont pas les miennes. Ils m'écoutent poliment, j'ai le tact de ne pas m'imposer. Ce monde est de droite. Quelques-uns ont leur carte UMP, la plupart ont voté pour Nicolas Sarkozy. Je connais par coeur leur discours sur l'argent, les entreprises, les fonctionnaires, les syndicats. Je ne bronche pas. La nouvelle du malaise du président a provoqué un vif émoi dans ces cercles.
Je serais injuste si je ne disais pas que cet anniversaire avait aussi quelque chose d'émouvant. La mère du garçon avait tout préparé.
Deux types d'hommes ont des mères qui leur vouent un culte fanatique: des homosexuels et des machos.