13 décembre 2007
Fils d'ouvriers, fils de paysans
Dans ses souvenirs d'enfance, Pierre Guyotat oppose les "fils d'ouvriers aux visages un peu pâles et aux corps nerveux et inquiets" aux "fils de paysans placides aux joues rouges". Les maisons rurales rassurent le jeune garçon alors que les intérieurs ouvriers l'inquiètent. Au monde "désolidarisé" du prolétariat d'Annonay, l'enfant préfère la société "réglée" des fermes autour d'Argental. Pourtant l'ouvrier d'aujourd'hui est souvent le paysan d'hier et transplantée en milieu urbain, la famille garde sinon les joues rouges, au moins beaucoup d'attitudes des champs... C'est ce que j'ai observé, moi qui suis "fils d'ouvriers"...
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