l'esclave parfaitement belle
La 34ème des Mille et une nuits raconte qu'un roi de Bassora chercha un jour une esclave "parfaitement belle". La fille ne devait pas valoir moins de 1000 dinars! L'objet du désir( et le nom d'objet a tout son sens ici)fut trouvé par un courtier. Elle était-nous dit-on-
"de taille mince, aux hanches fines mais à la croupe généreuse", svelte donc mais avec des jolies formes...
"les seins altiers", répondant à ce tropisme masculin universel vers le sein de la femme, ferme, au tétin fier, créant cette distance où naît le désir. Les garçons rêvent que ces seins soient accueillants, nostalgie jamais vraiment assouvie du sein nourricier...
"l'ovale parfait de la joue", car le visage de la femme idéale est régulier et tendre. Il brille de l'éclat de la lune...
"les yeux ombrés de fard" du regard de la femme orientale...
Cette beauté-poursuit le texte-nourrie aux pigeonneaux(sic), a de la culture et "un parler plus suave que la brise de l'aube"...