La férocité des salons chez Proust

La méchanceté et l'égoïsme des salons aristocratiques que décrit Marcel Proust vont jusqu'à la férocité. Exemple parmi tant d'autres, le portrait assasin que donne la duchesse de Guermantes à propos d'une bourgeoise en quête de reconnaissance: "Je reconnais qu'elle n'a pas l'air d'une vache, car elle a l'air de plusieurs. Je vous jure que j'étais bien embarassée voyant ce troupeau de vaches qui entrait dans mon salon et qui me demandait comment j'allais. D'un côté j'avais envie de lui répondre: mais, troupeau de vaches, tu confonds, tu ne peux pas être en relation avec moi, puisque tu es un troupeau de vaches..." le côté de Guermantes I

Comments

[encolpe]

message du 2 !!!

[encolpe]

On entend plus couramment aujourd'hui: "Nous n'avons pas élevé les cochons ensemble". C'est du même tonneau.
Chaque homme: lire ton message du 4 me réchauffe le coeur; remets-toi à la course tu l'y trouveras aussi.
Olivier: c'est une cathédrale. Vas jusqu'au bout sans crainte d'épuiser le charme, tu verras comment elle est inébranlable et riche et tu n'auras de cesse d'y revenir.

[Olivier]

la Recherche est un immense jardin, un parc gigantesque, un pays entier ... on pourrait y voyager des heures tant les choses font écho aux choses. Je n'ose même pas la terminer de peur de rompre le charme ;-) En ce moment, c'est Dorian Gray un autre classique (http://runandfun.over-blog.com/article-6204601.html). A+