23 février 2007
Thérese Desqueyroux
Le chagrin m'enlève le sommeil une fois encore. La plupart de mes nuits de ces vacances d'hiver auront été insomniaques...J'ai pris sur un rayonnage de ma bibliothèque Thérèse Desqueyroux. L'héroïne vit le drame d'un mariage sans amour, d'une sexualité subie. François Mauriac fait dire à cette femme à propos des étreintes conjugales: "Mimer le désir, la joie, la fatigue bienheureuse, cela n'est pas donné à tous... " Ou décrivant son mari: "Le plus souvent, au bord de sa dernière joie, il découvrait sa solitude; le morne acharnement s'interrompait. Bernard revenait sur ses pas et me trouvait comme sur une plage où j'eusse été rejetée, les dents serrées, froide". Mésentente physique bien plus fréquente qu'on ne le croit...
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