motion utopia
Le contexte dramatique des violences urbaines légitime plus que jamais la réflexion sur un projet de société. La troisième motion, utopia, proposée par Franck Pupunat et bien d'autres camarades en vue du congrès du Mans, me semble avoir les qualités et les insuffisances de son titre. L'utopie est" ce qui n'a pas (encore) de lieu" et le texte a le mérite immense de questionner des notions reçues: la croissance, la consommation, la valeur du travail... La politique cherchant à construire l'avenir de la cîté à long terme, l'imagination, la raison, la démarche philosophique fondent ce texte. L'utopie qualifie aussi toute conception politique qui ne tient pas compte de la réalité. D'où ce danger d'avancer de belles idées non réalisables. Je crains que si on peut infléchir ou corriger ici en France, en Europe, certains mouvements funestes de nos civilisations, il soit cependant illusoire, seuls contre tous, de rompre avec les modèles de croissance . Je retiens de cette motion: la valeur fraternité sans laquelle il l'y a pas de socialisme, une critique de l'aliénation par le travail.