1 novembre 2009
coureur au Lido
On ne peut pas dire que la plage était belle. La moindre crique bretonne a plus de grâce. Mais les mythes forcent la réalité. Nous étions au Lido.
Toutes les cabines de classe étaient remisées. En haut de la plage, de grands amas de sable protégeaient les hôtels des vagues. Venise se méfie de la véritable mer.
J'ai ramassé des coquillages qui ressemblaient à des caramels. Je les ramènerai à Granville.
Des Italiens faisaient leur jogging. J'ai remarqué un des coureurs. La quarantaine avancée et sportive. De beaux cheveux noirs et blancs qui luisaient au soleil. Une foulée ample. Des jambes solides. Je l'ai regardé s'éloigner. Presque à regret...
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