13 juillet 2008
caprices de l'amour
Mon coeur a plus qu'il n'esperait, et n'est pas content", Saint-Preux, La Nouvelle Héloïse.
Le désir amoureux se vit souvent sur ce mode inquiet du contentement jamais atteint. La promenade avec la femme aimée laisse, une fois les chemins séparés, l'homme triste. Le temps passé ensemble n'est jamais assez long. L'amant rêvait comme d'un paradis à peine imaginable un baiser, une caresse, un frôlement. Pourtant, à peine ce geste doux obtenu, l'homme veut beaucoup plus. D'où cette inquiétude au sein même du bonheur amoureux.
Je lisais Rousseau en attendant l'autocar qui devait nous ramener à Annecy...
Publicité
Commentaires
L