Etourderie ecclésiale
Ce matin du dimanche 27 avril, je lis une bande dessinée et quelques pages du roman d'Annie Ernaux, je parcours l'Equipe magazine, je regarde le rugby et m'attarde devant la télé. A 10h20, un oeil levé vers la pendule! Je me dis qu'il serait peut-être temps d'aller au culte...
10h35. Je trouve la moitié de l'assemblée devant les portes du temple. Mon arrivée est accueillie avec des cris de soulagement. Je comprends immédiatement ma bévue. On attendait le prédicateur... Je me tourne vers une soeur: "t'as une idée des lectures du jour?". J'interroge: "Qu'est ce qu'on peut chanter?". Je n'en mène pas large, peste intérieurement contre mon étourderie, j'en serais presque à envier les amis catholiques et le déroulement de la messe. Au moins, je pourrais m'accrocher au rituel. Au lieu de quoi, presque tout est à bâtir dans un culte réformé...
J'ai pris mon courage à deux mains, demandé un petit appui à l'Eternel et j'ai sauvé les meubles...