le jugement de Dieu
"Mais la nation qu'ils serviront, moi-même je la jugerai" Genèse 15:13
On se souvient du cri du grand maître des templiers citant entre les flammes de son bucher, un ministre, un roi, un pape, à comparaitre devant le tribunal de Dieu. Pourtant c'est un anthropomorphisme douteux que de transposer par analogie une pratique judiciaire humaine au jugement de Dieu. Le texte ne dit pas précisément ici ce qu'est ce jugement. Seulement au bout de quatre cents ans de servitude et de violence-quatre cents ans, c'est long, c'est peut-être le terme de l'histoire- Dieu lui même pose cet acte qui concerne une collectivité ("nation"). Quel acte? Dieu par ce qu'il respecte l'autonomie de sa création n'arrive pas en redresseur de tort même si les crimes sont immenses... Pourtant il juge. Est ce une évaluation ? Peut-être... Une condamnation de ces accès de violence que connaît 'humanité? Sans doute... Un geste de miséricorde qui répare? Toujours... Le jugement de Dieu, de L'Amour, est préférable à tous les prétoires de la terre...