Henriette ou Arabelle?
J'ai lu avec une irritation croissante Le lys dans la vallée. Balzac décrit notre jeune félix partagé dans ses sentiments pour deux femmes: l'une, Madame de Mortsauf est censée illustrer l'ange qui est en la femme, l'autre, lady Dudley, incarnerait le diable féminin. L'opposition est systématique et à la défaveur de la seconde évidemment. J'avoue pourtant avoir quelque méfiance pour la dévote, nourrissant son amour de remords, jouant la coquette martyre, non sans ambiguité. L'Anglaise aurait tous les torts à commencer par son origine nationale, son appartenance religieuse car ''le protestantisme doute, examine et tue les croyances. Il est la mort de l'art et de l'amour". Comme si le doute excluait la foi, la lucidité l'amour? Passons. Arrive le pire: notre lady monte bien à cheval. "J' ai remarqué que la plupart des femmes qui montent bien à cheval ont peu de tendresse" (sic). Et si on réévaluait notre amazone?...