confession d'un cardinal (1)
Je ne me définis certainement pas contre le catholicisme. Dimanche dernier j'ai d'ailleurs répondu au temple à une mise en cause de cette Eglise qui m'a semblé aussi simpliste qu'outrancière. J'ai été baptisé dans cette confession, dont je me suis éloigné pour rejoindre assez vite le protestantisme. Un choix serein sans acrimonie. Je connais beaucoup de catholiques, je sais leur valeur...
Quand j'ai ouvert ce livre Confession d'un cardinal, j'ai été gêné d'abord par l'anonymat qui en dit long sur l'homme et l'institution.
Le cardinal évoque l'attentat contre Jean-Paul II en 1981. Il aurait été décidé par Andropov. Les soviétiques auraient délocalisé l'organisation de cet attentat chez les Bulgares qui l'auraient eux mêmes sous-traitée à un activiste de droite turc, Ali Agça.
Le Vatican est à la fois un Etat et une structure ecclésiale, les nonciatures sont des ambassades mais aussi le lien avec des Eglises locales. Cette confusion du politique et du religieux a créé bien des malentendus, des compromissions, des péchés...En premier lieu, le silence qualifié dans ce livre de "diplomate" quand plus de cinq millions de Juifs étaient assassinés!