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Chaque homme dans sa nuit
15 janvier 2011

Paul Auster, city of glass, traduction

paul_austerDes déperditions qui accompagnent toute traduction.

Je lis en ce moment la trilogie new-yorkaise de Paul en anglais  en regardant de temps à autre la traduction que propose Pierre Furlan. Je relève ceci, à la page 116 :"the burning bush" devient "le pot au rose". Je comprends la difficulté.La transcription littérale aurait donné "le buisson ardent", et la réplique aurait été incompréhensible. Et pourtant ce buisson arraché aux yeux du lecteur francophone disait beaucoup sur la problématique biblique de Stillman et la fine perception qu'en avait Auster.

Cette remarque tombe à point ici, car le roman évoque  aussi ce rapport imparfait des mots au monde.

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Commentaires
C
Merci pour ta finesse d'observation pour ce passage.
F
Chaque homme!! surtout ne change pas,garde cette capacité d'émerveillement et d'ouverture au monde et aux autres....<br /> François
Chaque homme dans sa nuit
  • je suis un homme de 48 ans passionné par la théologie, la Bible, la littérature (Julien Green, Mauriac, Proust...) le sport(course à pied, triathlon, rugby...), j'aime les paysages (La Normandie, saint-Malo, Annecy...).
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