17 décembre 2009
der falsche Jüngling
Il y a parfois un ridicule presque sinistre à vouloir paraître jeune quand on ne l'est plus. Ainsi le vieux dandy qu'Aschenbach remarque dans le vapeur qui le conduit à Venise.
La beauté de Venise est-elle de cette nature ? Une ville qui voudrait masquer son âge?
Un jour dans une rue du Marais, je suivis un garçon en basket dont le reflet dans une vitrine révéla bientôt un homme usé au regard triste et avide.
Aschenbach se voit-il dans le vieux muscadin? Pourquoi la vision du vieil homo qui voulait faire jeune me troubla-t-elle?
(En lisant der Tod in Venedig)
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