29 juillet 2009
dans le pierrier du grand casse
Nous reprenons notre course à travers le versant pierreux. Les randonneurs que nous croisons sont rares. De longs lacets nous élèvent toujours plus haut. Certains passages sont exposés. Le pierrier est plus ou moins stable. Quand on sent la roche s'égréner comme des billes sous les pieds, les galets rouler et le sol se dérober, on se dit qu'on pourraît bien être entraîné dans une énorme glissade qui ne pardonnerait pas...
La montée est de plus en plus lente sous un fort rayonnement. Les mouches nous laissent, mais restent la fatigue et la lumière éblouissante.
Nous progressons encore une heure avant d'atteindre les plaques de neige qui signalent l'entrée de la grotte.
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