3 mai 2009
Courir(1)
J'aime marcher, je préfère courir.
Il m'est arrivé dans des interclubs d'athlétisme de remplacer un coéquipier absent à une épreuve de marche. Une concentration de tous les instants était alors nécessaire pour réprimer l'envie de courir, cet élan aussitôt sanctionné... Ce n'est pas la vitesse qui distingue la course de la marche, mais l'élan! Le marcheur a toujours un pied sur le sol, le coureur se suspend dans l'air, joue avec les lois de la gravité. La jambe du marcheur est tendue, celle du coureur fléchie...
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