la facture sociale

Comme le billet de Christian Barbier dans l'Express de cette semaine porte une vérité triste:

"Aux soirs de fête, le champagne bouillonne au sommet des pyramides échafaudées avec les coupes de cristal, mais il faut de longues minutes et plusieurs jéroboams pour que les verres du bas récoltent quelques gouttes de mousse tiède. Il en est de même avec la crise, sauf que c'est le contraire:...on verse à grands flots le vinaigre de l'amertume, mais les coupes du haut de la société, malgré les pertes colossales, demeurent suaves, tandis que les calices des pauvres, vite remplis à ras bord, leur promettent un calvaire..."

Comments

[denis]

oui, tu as raison Patrick. N'empêche que l'image m'a paru tristement juste.
Denis

[patrick]

je ne crois pas que ceux qui sont les victimes lisent jamais un hebdo comme celui-là, eux c'est souvent la feuille de chou locale, la boîte d'à côté qui va fermer et madame Machin qui va perdre son boulot avec ses gosses et la maison à payer, les pyramides, c'est pour les nantis, les socialistes ( je rigole).