entretien des lieux de culte

Ce soir, conseil de notre Eglise locale à Saint-Lô. Au programme, l'entretien de nos temples. Des devis alignent de fortes sommes... Où trouver l'argent? Voilà qui pose l'épineuse question des subventions publiques. Je suis très attaché à la laïcité, gage de liberté pour ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas. La loi de 1905 précise logiquement que l'Etat ne subventionne aucun culte. Pourtant comme les édifices religieux construits avant la loi de 1905 appartiennent aux communes qui assurent l'entretien du clos et de couvert de ces bâtiments, l'Eglise catholique bénéficie d'un privilège de fait par rapport aux amis Musulmans (deuxième religion de France) et à l'Eglise réformée dont beaucoup de temples sont sortis de terre depuis cette loi...

Comments

[denis]

@ Georges,
J'aime beaucoup ce proverbe juif.

[Georges]

Oui, chez vous, en France, c'est la galère. Pourtant, je ne comprends pas comment, en un laps de 100 ans, vous n'avez pas réussi à imposer le prêtre-ouvrier (ou pasteur-ouvrier, selon le cas) comme norme. Cela aurait été plus apostolique que la subvention ou la mendicité, et encore...

En Belgique (comme aux Pays-Bas, au Grand-Duché et en Allemagne), c'est l'État qui paie les salaires des ministres de culte (et d'autres dépenses). Toutefois, on a ici plusieurs sortes de paroisses:

° celles qui reçoivent l'argent de l'État et sont contentes avec;
° celles qui ne reçoivent pas d'argent de l'État, car désorganisées, et demandent la dime des paroissiens;
° celles qui ne reçoivent pas d'argent de nulle part, fonctionnent uniquement avec des prêtres-ouvriers (ou pasteurs-ouvriers), et le reste est couvert par la collecte hebdomadaire;
° celles qui à la fois reçoivent le fric de l'État, ET ENCORE demandent la dime de la part des fidèles, ET AUSSI une participation hebdomadaire.

«L'Étude de la Tora, sans travail manuel, mène à l'hérésie.» (proverbe juif).