la mort de Pascal Sevran.
Je ne suivais pas ces émissions à la télévision. La chanson qu'il défendait n'est pas la musique que j'écoute. Pourtant la nouvelle de son décès m'a fait de la peine. L'homme avait une culture littéraire vaste et originale. Depuis la mort de son ami, il tenait un journal dont je lis de temps en temps des pages caustiques ou émouvantes. Et puis, cette raison qui seule suffirait à ma peine: papa aimait beaucoup, en préparant une salade ou en mettant le couvert le dimanche, écouter Pascal Sevran...
"Mon amour!" Ce mot à mon oreille personne avant lui ne me l'avait dit, ni même murmuré. Je ne l'entendrai plus jamais. Je m'endors et me réveille inconsolable. On me dira:"je vous aime", ce sera déjà beaucoup, mais cela ne veut rien dire vraiment. On aime aussi Venise... Pascal Sevran, On dirait qu'il va neiger