16 décembre 2006
difficile vertu théologale
A certaines heures de mes nuits insomniaques, j'ai tellement de peine que face à la mort de papa, l' espérance vacille. Des trois vertus, foi, espérance et charité, la deuxième est la plus difficile. Aimer son prochain est une évidence humaine. On peut aussi faire le pari de croire malgré tout, mais espérer lorsque les siens ont été déposés dans un cercueil, dépasse mes possibilités. "Tout ce qui touche à l'espérance est au-delà de toute raison" écrit Julien Green avec sagesse dans Le grand large du soir. Certes, mais la volonté ne suffit pas. Mon père était si bon...
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