28 novembre 2005
La petite vérole et la limonade
L'an 1723 Voltaire, qui avait contracté la petite vérole, s'en guérit par deux saignées et en avalant en guise de prescription " deux cents pintes de limonade" ! La lettre qu'il envoie le 7 décembre de la même année laisse songeur par l'ampleur de l'ignorance médicale dont elle témoigne. La médecine du début du siècle des Lumières est encore bien rudimentaire et rappelle plus la pratique médièvale qu'elle n'annonce celle de Claude Bernard. Je retiens ceci malgré tout: "l'espérance de guérir est déjà la moitié de la guérison" et je dédie cette phrase à mon père sur son lit d'hôpital de Rennes.
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