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Chaque homme dans sa nuit
21 novembre 2005

Voltaire et Catherine Olympe du Noyer

Le temps froid et l'angoisse devant la progression de la maladie de mon cher père... L'autre nuit chez lui, j'ai ouvert, sur les 5 heures, un volume de la correspondance de Voltaire. 1714, Louis le Grand est bien près de mourir, François Marie Arouet a 17 ans et tout à son amour pour Catherine Olympe du Noyer. Amour contrarié, ce qui nous vaut une série de lettres enfiévrées, des rendez-vous clandestins et même des travestissements : "Je ne sais si je dois vous appeler Monsieur ou Mademoiselle ; si vous êtes aimable en cornettes, ma foi vous êtes un aimable cavalier" . On remarque plus loin déjà un critique fin et sans indulgence lorsqu'il dit à propos d'une fin  moins bonne d'un ouvrage : ""un auteur lassé d'avoir la plume à ma main, et qui court au grand galop à la fin de l'ouvrage". Lettres de Voltaire.

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Commentaires
A
Je suis désolé d'apprendre que la santé de votre père vous cause des inquiétudes et de l'angoisse. Je lui souhaite un prompt rétablissement et à vous la force et le courage nécessaires pour traverser ces moments douloureux.<br /> Quant à Voltaire, comment ne pas y revenir ? En ce qui me concerne, il y a trop longtemps que je ne lui ai rendu visite ; il ne me le pardonnera pas...
Chaque homme dans sa nuit
  • je suis un homme de 48 ans passionné par la théologie, la Bible, la littérature (Julien Green, Mauriac, Proust...) le sport(course à pied, triathlon, rugby...), j'aime les paysages (La Normandie, saint-Malo, Annecy...).
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