15 novembre 2005
la roue de la fortune
Hier soir, en lisant les vers mélancoliques qui introduisent la confession de Renart, j'avais en tête la saisissante vision du gibet de Montfaucon, celle que donne Josée Dayan ,pour la télévision, dans son adaptation des Rois maudits. Des corps de pendus qui balançaient doucement tout en haut de cette sorte de moulin monstrueux. Voilà une époque où un ministre passait du pouvoir à la corde en un rien de temps. Ainsi Enguerran de Marigny précipité dans la disgrâce et pendu le 30 avril 1315. "Celui que la fortune place sur le pinacle, elle lui fait faire un méchant saut à la sortie" Le Roman de Renart.
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