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Chaque homme dans sa nuit
30 août 2005

martyrs de Sébaste, Le Semnoz et le froid.

Les martyrs de Sébaste, légende ou réalité? Licinius fut empereur romain au temps de la seconde tétrarchie. C'était  un paysan de Dacie qui effectua une brillante carrière militaire et fut associé au pouvoir par l'empereur Galère en 308. De 313 à 324 Lucinius régna sur l'orient. Lucinius était "un païen convaincu quoique monothéiste"  (Paul Petit, Histoire générale de l'Empire romain, volume 3,point- Seuil, p52)qui de concert avec l'autre césar, Constantin, accorda la tolérance  à l'égard  des Chrétiens (fameuse date de 313). A partir de 320, Lucinius dans le contexte de sa lutte contre son beau-frère et ennemi Constantin, appliqua de façon de plus en plus restrictive la décision de 313 au point de laisser ses fonctionnaires se livrer aux dernières persécutions que les Chrétiens aient eu à subir dans l'empire romain. C'est dans ce contexte qu'aurait eu lieu le martyr de Sébaste, lequel nous est connu par saint Basile dans sa 12éme homélie , au dernier tiers du IV éme siècle. Les actes des martyrs précisent : "Le préfet ordonna de leur passer une corde au cou et de les amener tous à la fois sur un étang gelé. On les y laissa, ils étaient nus.La nuit tombait, il soufflait une bise glaciale. Un poste de soldats et le portier  étaient de garde près de l'étang ; ils se chauffaient dans un bâtiment voisin où l'on gardait des baignoires d'eau tiède afin de réchauffer ceux qui voudraient renier. a la première heure de la nuit, la glace commença à se coller sur les saints, dont la peau s'ouvrait en larges crevasses. L'un des martyrs faiblit, se traîna au bain, mais sous l'action de la chaleur ses membres gelés ne purent résister, il mourut aussitôt. Le portier qui veillait pendant sa garde avait vu mourir le renégat dans son bain, soudain il vit une lueur, il regarda vers le ciel d'où elle venait, et vit trente neuf couronnes descendre du ciel: "comment se fait-il qu'étant quarante, il en manque une?" Il songea alors au renégat, appela le poste, il leur jeta tout ce qu'il avait sur lui et courut à l'étang en criant: "moi aussi, je suis chrétien". " Histoire bien édifiante et trop auréolée de merveilleux pour être dans ses détails tout à fait réelle. L'acte cruel , lui, est très plausible.

Le froid est une des pires tortures qu'on puisse imaginer. Le rénégat de Sébaste me fait me rappeler qu'un jour d'octobre ou de novembre 1991- j'avais 28 ans et venais d'arriver à Annecy- je pris  la sotte initiative d'aller gravir à vélo les pentes du Semnoz. Arrivé tout en haut, une neige fondue me surprit. J'étais bien sûr sans équipement, pas même une paire de gants ou un un blouson sur le dos. Je redescendis le col de Leschauds  au nom ironique transi. De retour chez moi, je n'eus pas d'idée plus lumineuse que de passer mes mains gelées sous l'eau d'un robinet. La douleur fut si vive que j'eus l'impression qu'on me tranchait les doigts, j'étais sur le point de tourner de l'oeil, et la douleur  m'empêcha longtemps  de faire quoi que ce hors me tordre les membres. La leçon ne fut pas oubliée.

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Commentaires
R
jaie perdu mon mari mes dans ses lignes je retrouve linpuissense a cete maladie je ladores et jaie du mal a le laisser partir il a temp soufer avec le sourires que je me dis t a rever mes quanje tenp la main il et plu la pour me la tenir mes enfent me prene pour une folle mes je pense quil et dans un monde meuillieur
Chaque homme dans sa nuit
  • je suis un homme de 48 ans passionné par la théologie, la Bible, la littérature (Julien Green, Mauriac, Proust...) le sport(course à pied, triathlon, rugby...), j'aime les paysages (La Normandie, saint-Malo, Annecy...).
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